Les déchets de construction sont répartis en fonction de leur dangerosité pour l’homme et de leur inertie, c’est-à-dire leur transformation dans le temps afin de déterminer s’ils sont néfastes pour l’environnement. Les déchets non dangereux et non inertes sont des déchets de chantier banals qui malgré des modifications possibles ne contiennent pas de matières dangereuses pour la santé ou l’environnement.
Ils représentent environ 26% des déchets du bâtiment et des travaux publics produits par an.
Chaque déchet non dangereux et non inerte est analysé pour savoir si on peut le recycler. Ce sont :
Ces déchets feront alors l’objet soit d’une incinération, soit d’une mise en décharge de classe 2, soit d’un recyclage, soit d’une valorisation énergétique. Il est par ailleurs possible de recycler les déchets afin de les substituer à des matières premières. On parle alors de « valorisation matière ».
Pour les entreprises du BTP, classer leurs déchets est primordial, car elles sont dans l’obligation de mettre en place une gestion des déchets de chantier. L’enfouissement et les décharges sauvages sont strictement interdits. En effet, compte tenu des tonnes de déchets que les chantiers génèrent chaque année, il est de la responsabilité de ces entreprises de réfléchir à l’élimination de leurs déchets et d’éviter qu’ils ne partent tout simplement à la déchetterie par défaut de tri, ce qui est nuisible à l’environnement.